Une journée en Dordogne 18.07.2008
Nous profitons d'être venus rendre visite à ma fille en Dordogne pour aller visiter quelques endroits. Pour moi, on parlera de re-visites, car j'ai déjà eu l'occasion d'aller en vacances par là, il y a quelques années.
On décide donc d'aller à Sarlat, puis finir par la Roque St Christophe. Départ sans Michigan, ma fille estimant qu'il fait trop chaud et que se sera trop fatiguant pour elle ! Elle n'a pas eu tort, mais ça, je l'admettrais plus tard. La carte de Dordogne en main, je vois que le château de Beynac n'est pas loin ! Nous avions campé en 1999 dans cet endroit. J'avais souvenir que c'était un beau château. La chaleur était assez éprouvante 
, venant du nord, on n'est pas habitués ! Mais on va gérer 
!
On fait donc un petit détour, mais... qui vaut le détour hi ! Alors, deux solutions, se garer en bas, dans le village et monter à pied, mais ça pas question, l'état de mon dos ne me le permet pas. Nous choisissons donc l'option de monter en voiture et d'arriver directement par le haut de la ville médiévale.
Je ne vais pas faire un cours d'histoire, mais vous diriger vers ce lien ICI qui vous donnera les explications uniquement si vous le désirez. Vous trouverez d'autres liens dans "Les liens favoris dans le menu principal". Nous ne pouvons visiter le château faute d'agenda trop chargé, mais promis, cela sera pour une prochaine fois. Nous marchons un peu sous la chaleur écrasante des pierres du village médiéval, le soleil étant à son zénith ! Une partie du château avec vue sur la Dordogne est accessible au public, elle correspond en fait à l'accès de la chapelle qui était celle partagée entre les seigneurs et les villageois. Il y a peu de monde, il est presque midi, nous demandons au restaurateur qui nous dit que la chaleur fait déserter les touristes, qui sortiront plutôt avec la fraîcheur du soir !
Voila, notre petite visite faite, nous partons pour Sarlat
Sarlat la Cadena, c'est le centre ville qui est à visiter. Les touristes sont là par contre. Il faut dire que le marché bat son plein, mais ils remballent ! On va au syndicat d'initiative, afin de trouver le plan de la visite. Et on commence... Je cherche les côtés à l'ombre pour progresser car la chaleur reste emmagasinée dans la pierre, les rues sont étroites et l'air ne circule pas trop... Nous décidons d'abréger la visite, car faite dans de mauvaises conditions. Nous aurons bien l'occasion d'y retourner. Dommage ! S'il avait plu, on se serait sûrement plaint aussi 
Je prends l'initiative d'aller au "PréhistoParc", car je sais que la visite se fait dans l'ombre des arbres, avant d'aller à La Roque St Christophe, qui se trouve en plein soleil !
Quel bonheur, cela n'a pas changé, nous profitons de la fraîcheur des sous bois de ce parc crée grandeur nature sur la vie de nos très, très lointains ancêtres, les hommes de Néandertal puis ceux de Cro Magnon. Situé dans la vallée de la Vézère, ce parc raconte la vie semi-nomade des hommes en tableaux de chasse, de peinture, de cueillette, pêche etc. Il faut s'imaginer à cette époque et se dire que l'on est pas si mal dans notre ère .
L'après midi est déjà bien entamée, et... en sortant du parc, une bouffée de chaleur nous a fait revenir à la réalité. Non, en effet, Michigan aurait souffert de la chaleur, d'autant que les chiens ne sont pas admis partout ! En route pour la Roque St Christophe.
Je suis toujours impressionnée quand j'arrive sur ce site. Cette falaise longue d'un kilomètre sur cinq niveaux surplombe la Vézère d'une centaine de mètres, elle comporte plus de 100 abris sous roche. Cet ensemble est unique pour ce qui concerne son ancienneté et la durée d'occupation par l'homme (25 000 ans environ).
Cette falaise a servi d'abri aux hommes de Néandertal, puis de Cro Magnon jusqu'au moyen-âge. On y accédait par un escalier, puis passerelles mobiles. En enfilade on retrouve toute sorte de salles : une étable, un abattoir, un fumoir, une église etc. De trous creusés par les hommes préhistoriques aux constructions établies par ceux du moyen-Age, on voyage au travers du temps. Plus loin, on découvre les chantier médiévaux, comme la forge, le treuil de puits, à tambour ou l'échafaudage fixe, la grue à balancier ou encore le cabestan.
La vie s'organisait dans ce grand abri long de 400 mètres. On n'y manquait de rien, et les hommes pouvaient survivre aux invasions des différents guerres.